Visagiste IA — carnet de bord de la V1

Promesse : Trouve la coupe qui te va : analyse du visage + 3 idées et visualisation réaliste sans toucher au visage.

Pourquoi j’ai construit ça

J’en avais marre d’hésiter chez le coiffeur sans repères. Je voulais un outil qui analyse la morphologie, propose 3 coupes adaptées, puis montre un aperçu réaliste en gardant exactement le même visage.

Comment ça marche (côté utilisateur)

  • Choisir une photo perso (ou une photo de test).

  • Cliquer sur Analyser → détection de la forme du visage + 3 idées.

  • Cliquer sur Générer pour voir l’aperçu de chaque coupe (visage inchangé).

  • Télécharger l’image si ça te plaît.

Quotas V1 : Analyse = 1 crédit, Aperçu = 1 crédit / image. Renouvellement mensuel des crédits gratuits.

Le gros challenge (tout-en-un) : garder un visage 100% reconnaissable

Au début, l’IA avait tendance à modifier des traits du visage en changeant la coupe. J’ai donc rédigé un prompt très précis (“ne changer que les cheveux, rien d’autre”) et cadré la sortie analyse en JSON strict pour limiter l’ambiguïté côté UI.
Résultat : aujourd’hui, ça marche ~8 fois sur 10 et le visage reste fidèlement reconnaissable.

Ce que j’ai changé pour y arriver

  • Réponse JSON stricte sur l’analyse (forme du visage, coupe actuelle, 3 recommandations) → parsing fiable + fallback propre.

  • Verrou “cheveux uniquement” sur la génération d’aperçus → le visage ne bouge pas.

  • Auto-détection du ratio de la photo pour respecter les contraintes du modèle visuel → moins de recadrages ratés.

Les autres obstacles (et mes fixes)

1) Réponses “Vision” pas 100% JSON

Parfois le modèle renvoyait du JSON entouré de ``` ou avec un peu de texte.
Fix : nettoyage systématique des fences, JSON.parse avec fallback propre, température 0.3 et schéma strict pour stabiliser la sortie.

2) Ratios d’image incompatibles avec le modèle visuel

Flux n’accepte qu’une plage de ratios (≈ 3:7 → 7:3).
Fix : auto-détection du ratio à l’upload et mapping vers des valeurs supportées (7:3, 16:9, 3:2, 1:1, 3:4, 9:16, 3:7…) pour éviter les recadrages moches.

3) Téléversement & prévisualisation

Fichiers trop lourds ou formats exotiques faisaient planter le parcours.
Fix : limite 10 MB, filtrage des types d’images, preview client et recalcul du ratio dès l’upload (ou sur sélection d’une photo de test).

Le rôle de l’IA (là où elle m’aide vraiment)

  • Diagnostiquer rapidement la morphologie (avec une description utile).

  • Proposer 3 coupes cohérentes (nom, style, description).

  • Générer un aperçu réaliste en conservant exactement le visage d’origine.

Confidentialité

L’outil envoie la photo à des services d’IA pour analyser/générer et renvoie le résultat. Pas de sauvegarde applicative longue prévue côté V1. Pour l’usage par les fournisseurs (OpenAI, BlackForest Labs), il faut se référer à leurs politiques.

Bon réflexe : n’utiliser que des photos dont tu as les droits ; éviter les images de mineurs.

V1 honnête

L’outil a été pensé d’abord pour moi : il fonctionne mieux avec des visages masculins (prompt d’analyse masculin). V2 visera une couverture plus inclusive (tous types de visages).

Résultats observés

  • Reconnaissance du visage conservée dans ~80% des cas lors de la génération.

  • Temps de réponse variable selon la file d’attente (généralement rapide sur l’analyse, plus fluctuant sur la génération visuelle).

Leçons apprises

  • JSON strict > texte libre : l’UI gagne en fiabilité.

  • Un prompt très cadré (“cheveux uniquement”) change tout pour la confiance visuelle.

  • Aspect ratio piloté = meilleure qualité perçue.

Et maintenant ?

  • V2 inclusive : prompts et jeux d’exemples adaptés à toutes les morphologies.

  • Modèles : test de Nano Banana (Google) pour l’édition.

  • Finitions UX : avant/après, intensité du style, réglages simples (longueur, frange, volume).

Conclusion

Visagiste IA fait ce qu’on lui demande : diagnostiquer, proposer, montrer — sans trafiquer ton visage. Le secret n’est pas un “modèle magique”, mais un brief serré, des états clairs et un respect strict du visage. Le reste, c’est de l’itération… coupe après coupe.