Générer une vidéo avec l’IA à partir d’une simple idée — carnet de bord

Ou comment je suis parti d’une phrase, et j’ai fini avec une vraie vidéo… malgré quelques pièges en route.

L’idée de départ (simple, claire)

Je voulais que n’importe qui puisse écrire une idée d’histoire (“un chat perdu sur une plage au lever du soleil”) et obtenir une vidéo complète sans rien connaître à l’IA ni au montage.

En coulisses, l’outil fait 4 choses, dans cet ordre :

  • Comprendre l’idée et la transformer en petites scènes (début, milieu, fin)

  • Créer des images cohérentes pour ces scènes (mêmes personnages, même ambiance)

  • Donner du mouvement à chaque image pour obtenir des courtes vidéos

  • Assembler le tout en une seule vidéo prête à partager

Techniquement, c’est un site Next.js qui s’appuie sur des modèles d’IA pour écrire les scènes, générer/éditer les images, produire les vidéos courtes, puis un outil de montage pour coller les plans. Pas besoin d’en savoir plus pour l’utiliser.

Le gros écueil du début : « ça ne marche pas » (IDs + cache + quotas)

Au lancement, rien ne semblait fonctionner. J’ai réalisé que c’était un seul vrai problème d’organisation déguisé en trois :

  • Les tuyaux pas raccord : la base de données et le code n’utilisaient pas le même nom pour l’outil → “introuvable”.

  • Le cache têtu : même après correction, le site gardait l’ancienne info en mémoire → toujours “introuvable”.

  • Les quotas confus : chaque étape consommait les crédits différemment → incompréhensible pour l’utilisateur.

Comment j’ai réparé :

  • Tout renommer pareil partout (une seule vérité).

  • Ajouter un bouton “vider le cache” et un redémarrage propre quand je change la config.

  • Simplifier la règle : 1 idée = 1 crédit pour tout le parcours (clair, prévisible).

Moralité : avant de chasser un “bug technique”, aligner les noms, maîtriser le cache, et rendre la règle de crédit limpide.

Les autres obstacles (et comment l’IA m’a aidé)

1) Les services d’IA sont capricieux

Parfois ça time-out, parfois l’IA renvoie une erreur floue.
Ma parade : réessayer automatiquement (avec un petit délai qui augmente) et ajuster légèrement le texte envoyé à l’IA quand elle chipote.
Résultat : beaucoup plus de réussites sans intervention manuelle.

2) La mise en page qui “écrase” tout

Un jour, l’aperçu vidéo serrait tous les panneaux de réglage. C’était juste des styles mal choisis.
J’ai laissé le contenu prendre sa taille naturelle au lieu de forcer une hauteur.
L’interface respire, surtout sur mobile.

3) Remettre de l’ordre dans le code

Après plusieurs essais, j’avais des petites alertes (variables inutilisées, types flous, imports en trop).
Un nettoyage a suffi.
Bénéfice : moins d’instabilité quand on branche plusieurs services externes.

À quoi ressemble l’expérience côté utilisateur ?

  • Une zone de texte pour décrire l’idée

  • Un aperçu qui se met à jour scène par scène

  • Des messages clairs quand ça charge ou bloque

  • Des boutons “réessayer” si une scène échoue

  • Un choix simple de format vidéo (16:9 horizontal ou 9:16 vertical)

En général, en quelques minutes, on obtient une vidéo finale. L’IA m’a vraiment aidé à détailler les scènes et à garder une cohérence visuelle d’une étape à l’autre.

Ce que j’ai appris

  • Nommer correctement (et partout pareil) évite des heures de debug.

  • Le cache est parfois un faux ami : prévoir un bouton pour le vider.

  • Avec l’IA, prévois des plans B (réessayer, ajuster légèrement le prompt).

  • L’UX compte autant que l’IA : si l’utilisateur comprend ce qui se passe, il accepte mieux l’attente.

Et maintenant ?

  • Plus de scènes (au-delà de 3) quand la stabilité suit

  • Styles visuels personnalisables (ambiance, couleurs, rythme)

Conclusion

Construire un outil vidéo piloté par l’IA, ce n’est pas “un bouton magique”. C’est orchestrer plusieurs services, garder une interface claire, et prévoir l’imprévu. Avec quelques principes simples (noms cohérents, cache maîtrisé, retry intelligents, règle de crédit limpide), on passe du concept à une expérience sympa